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Du bons sens
Une fois de plus, le bon sens nous rappellera que toute bonne solution s’entend si elle n’entraîne pas d’effet rebond. Surproduire des matières, même biodégradables, c’est aussi s’exposer à leur surabondance à traiter par la suite.
La majorité des synthétiques biodégradables, à date, le sont dans des atmosphères de transformation accélérées et nécessitent également la mise en place de filières de récolte et de traitement de ces produits.
En France, pour ne pas générer la confusion et laisser entendre qu’un achat biodégradable peut être abandonné n’importe où dans la nature, cette mention est interdite sur les produits finis depuis janvier 2022.
Si ces technologies prometteuses restent un atout majeur et apportent une solution de facilitation de traitement des déchets, elles ne réduisent pas pour autant de manière miraculeuse le volume de pollution engendrée par la mode. La biodégradabilité est un atout pour s’assurer d’une non-toxicité et d’un impact réduit d’un produit mais ne saurait être une fin en soi.