Que de sujets brulants en ce début d’année.
Dans l’article de ce mois, nous avons souhaité traiter la pluralité des sujets liés au secteur textile : actu chaude, de la veille et des ressources.
Bonne lecture
Que de sujets brulants en ce début d’année.
Dans l’article de ce mois, nous avons souhaité traiter la pluralité des sujets liés au secteur textile : actu chaude, de la veille et des ressources.
Bonne lecture
Catalyseur de connexions, d’échanges, et de découvertes, Première Vision est depuis près de 50 ans un hub de l’amont de la mode. Dans un contexte de crise sanitaire, de confiance et géopolitique comment réussir à concilier pragmatisme et frivolité, créativité et responsabilité, afin de transformer l’industrie, d’accompagner les engagements des marques et faire progresser votre sourcing responsable ?
Alors que l’impact CO2 d’un article textile est généré en moyenne à hauteur de 40% par la matière première et de 20% supplémentaire durant leur processus industriel de transformation de celle-ci (Etude UIT/Wecount-2023) le choix des matières à faible impact durant un salon de sourcing est donc primordial.
Conscient de ces enjeux, le salon opère depuis plusieurs années une transition vers un travail de fond pour apporter davantage de sélection dites responsables mais aussi de recommandations pour que les visiteurs réalisent leurs sourcings éclairés.
Depuis 2015, Le Smart Création, l’offre éco-responsable des exposants s’enrichit à chaque édition, qu’elle soit composée de développements produits ou d’innovations techniques. Sur cette édition 2024, le discours sur l’éco responsabilité passe par le Forum Sourcing Solutions (au centre du Hall 6) ce sont plus de 1400 m2 installés au cœur de l’entrée du hall regroupent les offres Smart Tech (Conseils et certifications), Smart Services (Solutions et innovations technologiques) et Smart Materials (Fibres et matières éco-conçues).
Depuis 2023, le salon s’engage à travers son programme ‘a better way’ à accompagner la transformation de la filière, en partageant des clés d’analyses des performances environnementales et sociales des exposants du salon. La démarche s’articule en 5 critères : Initiatives sociales, Impact des sites de production, Traçabilité, Composition produits / procédé, et Durée et fin de vie du produit fini.
Désormais les exposants sont regroupés autour de ces 5 critères d’engagements, définis par Première Vision s’appuyant sur des certifications et des normes retenues pour leur solidité à l’échelle mondiale, parmi lesquels : GOTS, Bluesign®, Leather Working Group, Iso 14001, EU Ecolabel, Global Recycled Standard, Oeko-Tex Standard 100, European Flax, EMAS, SA 8000, Responsible Wool Standard ou encore le label FSC®.
A ce jour, les exposants présents sur le salon n’atteignent pas tous les exigences ‘ A Better Way ‘ reposant uniquement sur le recueil de leurs données volontaires. La vérification des allégations des fournisseurs sera donc à la charge et de la responsabilité du visiteur.
Dans ce contexte, deux enjeux majeurs restent à atteindre : la progression des critères par tous les exposants comme prérequis de leur présence au salon mais aussi une connaissance accrue des visiteurs sur la maitrise des certifications et des normes.
Les notions d’encadrements sociales et environnementales, de traçabilité, de procédé d’ennoblissement, et de durabilité des matières reposent donc sur les visiteurs : chef de produit, développeur, styliste, créateur, directeur de service etc. doivent désormais connaitre et vérifier les certifications et les normes mis en avant par les fournisseurs.
De nouvelles compétences complexes à maitriser pour répondre aux enjeux règlementaires du Devoir de vigilance sur la chaine de valeur, des étapes de traçabilité à mentionner sur les produits (Art.13 Loi Agec) ou éviter les fausses allégations écologiques des packagings et des produits (Loi Climat). Et de façon plus empirique, accompagner sa marque dans les atteintes de ses enjeux sociaux et environnementaux de façon systémique.
La formation Certificat Transformation Mode Durable de 5 à 10 jours organisé par Lisaa mode Paris et Conscious Fashion tends à répondre à cette acquisition de compétences en abordant une vision et une stratégie globale sur les modèles d’entreprise de mode responsable, en abordant sur deux axes : le design et le business durable. Pour pivoter en stratège et s’adapter intelligemment à un monde qui change.
Formation du 08/04/24 au 12/04/24 Design responsable et du 15/04/24 au 19/04/24 Business Responsable.
Financement Opco/Opca et CPF
Il reste encore quelques places !
Deux députés ont déposé des propositions de lois destinées à lutter contre la fast fashion et à favoriser la mode durable.
Mardi 13 février, le député Les Républicains Arnaud Vermorel Marques dépose une proposition de loi destinée à « démoder la fast fashion grâce à un système de bonus/malus ».
Son idée : faire appliquer un malus de cinq euros aux produits des marques de fast fashion, ces marques qui produisent un grand nombre de références dans des mauvaises conditions sociales et environnementales. Il explique vouloir se servir des sommes récoltées pour financer la mode fabriquée en France, même si les modalités concrètes de ce transfert ne sont pas inscrites dans le texte.
Mais Antoine Vermorel Marques n’est pas le seul à vouloir faire évoluer le secteur de la mode. La députée Horizons Anne-Cécile Violland défend une mesure similaire, avec un malus pouvant aller jusqu’à dix euros, dans une proposition de loi « visant à réduire l’impact environnemental du textile » déposée deux semaines auparavant. « Dix euros de malus, sur un tee-shirt, ça change tout : le prix moyen d’un vêtement de fast fashion, c’est huit euros », estime Julia Faure, présidente d’En mode climat, une association qui rassemble des acteurs de la mode durable. Antoine Vermorel Marques s’est directement inspiré d’une proposition de l’association. Selon Julia Faure, la mesure permettrait de contrebalancer ce qu’En mode climat qualifie de « prime au vice » : les marques de fast fashion font face à des coûts de production inférieure à ceux des marques « durables », qui produisent dans de bonnes conditions sociales et environnementales. Elles leur font ainsi subir une « concurrence déloyale ». « Ce qui fait que la fast fashion vend beaucoup de vêtements, c’est le prix bas », ajoute-t-elle.
Donald Trump a dévoilé samedi 17 février un modèle de baskets montantes flanquées d’un drapeau américain.
Le modèle qui s’intitule «The Never Surrender» est vendu au prix 399 dollars.
Créer le buzz ! Donald Trump souhaite être là où on ne l’attend pas… mais surtout se servir d’un produit iconique et statutaire pour séduire en pleine campagne électoral. Quoi de mieux que la sneaker ?
« Ce ne sont pas seulement des baskets. C’est un jeu de pouvoir pour vos pieds » Donald Trump
Clinquante comme son créateur, la chaussure permet de revendiquer son orientation politique des futurs propriétaires.
Les conditions de fabrication ? très opaque pour le moment. C’est une société nébuleuse, 45footwear, qui se charge de fabriquer et d’écouler ses paires de baskets. Cette raison sociale est établie dans le Wisconsin. Un État que le républicain n’a jamais choisi au hasard, puisque le Wisconsin, l’un des moins peuplés des Etats-Unis, est réputé comme le paradis de nombreuses sociétés-écrans évoluant sur Internet…
Sommes-nous étonnés ?
Un guide crée par Conscious Fashion afin de vous faire favoriser de ressources et de mises en application pour votre marque.
À l’intérieur vous trouverez 30 pages dédiés à :
Ce guide vous est offert pour toute prestation avec Conscious Fashion : conseil, formation, éco-design.
Comment trouver ses fournisseurs et ses fabricants lorsque l’on lance son projet ?
J’ai eu le plaisir d’aborder toutes ces questions avec Charisse Babouche, créatrice du podcast Ethique et Visible et de Sustainable Academy !
L’épisode est disponible sur toutes les plateformes d’écoutes. Le lien aussi ICI
Compte Instagram de Charisse Babouche ICI
L’industrie a progressé en matière de durabilité environnementale. Des lois ont été adoptées, des normes de traçabilité ont été établies, et une meilleure compréhension des textiles a émergé. Cependant, un aspect crucial a été négligé : l’intégration de la diversité, de l’équité, de l’inclusion et de l’appartenance (DEIB) dans les pratiques.
Pour répondre à ce besoin de compréhension, de sensibilisation la Fédération du Prêt à porter féminin édite un Guide hébergé sur Notion pour minimiser son impact environnemental mais aussi pour y glisser une mine de ressources. Ce guide est une invitation à être actives et actifs pour le changement. À adopter des pratiques (encore plus) éthiques en célébrant la diversité sous toutes ses formes. « À travers la mode, nous pouvons devenir moteur du changement et façonner un avenir plus inclusif, où chaque création reflète une société diverse et vibrante. » Fatou Ndiaye (consultante en matière de diversité, d’équité, d’inclusion et d’appartenance (DEIB), conférencière internationale, analyste culturelle et serial-entrepreneure).
Pour vous plonger dans ce sujet important, nous vous recommandons le Guide à télécharger depuis le site de la Fédération ICI. Pour compléter ce guide, nous vous conseillons aussi ces 3 ressources qui nous avons adoré !
Le Livre La Mode est politique de Mélodie Thomas
Le livre Corps Noirs de Christelle Bakima Poundza
Le podcast Couture Apparente dont l’épisode 24 : Peut-on sortir la mode des représentations racistes ?
Consciously votre,
Claire Deslandes Mortier, fondatrice de Conscious Fashion
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