CONSCIOUS FASHION

Esclavagisme et industrie du textile, une histoire étroitement liée.

En ce mois d’Avril, nous nous rappelons le triste événement du Rana Plaza en 2013 où plus de mille cent ouvriers avaient péri pour fabriquer des vêtements de la Fast Fashion.

Depuis les champs de coton en Amérique du nord au 16eme jusqu’au scandale des Ouïghours ces dernières années, 

De l’esclavagisme aux conditions de travail intolérables, comment de telles manœuvres se sont imposées et persistent dans l’industrie du textile ?

La génèse

Le coton : une fibre rapidement identifiée comme ayant un potentiel économique considérable de par ses propriétés exceptionnelles.

Par Marion Foret.

En l’an 326 avant Jésus-Christ, les troupes d’Alexandre le Grand qui traversent l’Indus remarquent que les populations sont vêtues d’une matière inconnue, fine et légère. L’on rapporte des graines, mais les cultures sont décevantes. L’Occident oublie « l’arbre à laine ».

Les arabes eux importent ces tissus et démarrent la culture de « l’al-kutun » en Egypte, en Algérie, et au sud de l’Espagne.

L’époque des croisades va permettre les échanges entre les chrétiens du Nord vêtus de laine et de lin, et les musulmans du Sud et de L’Orient habillés de coton, et l’usage de ce dernier va alors progresser en Europe.

L’Amérique cultive quant à elle la précieuse fibre depuis au moins 1000 années avant Jésus Christ, ainsi qu’en attestent des échantillons retrouvés au Pérou. Lors de leur arrivée au Mexique au 16e siècle, les Espagnols s’émeuvent à leur tour de la douceur des vêtements en coton. L’exploitation des richesses et des territoires de l’Amérique réclament alors une main d’œuvre abondante. Les navires négriers chargés de produits manufacturés en Europe se dirigent tout d’abord vers les côtes africaines afin d’échanger les marchandises contre des esclaves. Ces derniers sont transportés en Amérique pour être échangés contre du sucre, du café, du cacao, du coton ou de l’or. Ces produits sont ensuite acheminés vers les ports français pour être revendus, avant un nouveau départ du navire. C’est la naissance du commerce dit triangulaire.

Expérimentée par les conquistadores espagnols en Floride vers 1566, la culture du coton se développa d’abord en Virginie puis peu à peu dans tout le Sud des États-Unis.

Le coton alors véritablement introduit en Europe au 16e siècle va modifier profondément les habitudes vestimentaires. Le passage de la chemise de lin ou de chanvre à celle en coton, dont la facilité d’entretien et le confort s’avèrent non négligeables, entraîne une véritable mutation de la production textile française.

Scène dans une plantation de coton. NY Public Library, digital collections

La révolution industrielle  : l’essor de la production de coton

L’engouement pour les indienneries au 17e siècle détourne les paysans du travail de la laine et du lin au profit du coton. Mais face à la demande en cotonnades, les importations ne suffisent plus, et l’Angleterre qui vient d’inventer les filatures et métiers à tisser mécaniques, décide de prendre le relais. Elle trouve sa matière première auprès de sa colonie américaine qui développe alors la culture du coton dans toutes les régions au-dessous du 37e parallèle. En 1793, l’américain Eli Whitney invente l’égreneuse à coton, séparant mécaniquement la graine de coton de sa fibre cinquante fois plus vite qu’à la main. L’explosion de la demande de coton va entraîner une augmentation spectaculaire de sa production aux Etats-Unis : de 1,5 million de livres en 1790, la production cotonnière passera à 35 millions en 1800 et 2 275 millions de livres en 1860. Liverpool devient pour un temps le centre de la traite des noirs afin de fournir la main d’œuvre nécessaire à la récolte. Ainsi 250 000 esclaves africains vont être déportés aux Etats-Unis dans les vingt années précédant l’abolition de la traite par les États-Unis.

Au XIXe siècle, les Etats-Unis malgré leur indépendance continuent de fournir en coton à l’Angleterre. Ils fournissent alors à la Grande-Bretagne 77% de leur coton brut. C’est à la même époque que les manufactures de coton apparaissent dans les villes du Nord. Ces dernières, réalisant que toutes les nations dépendaient du coton issu de l’esclavage et se disant tournées vers l’avenir, souhaitent se sourcer en coton auprès de producteurs émergents ailleurs dans le monde. Le souhait d’interdire l’esclavage va entraîner la colère des Etats du Sud, la ceinture du coton, c’est la guerre de Sécession.

Elle entraînera le déplacement forcé de près d’un million de personnes des États abolitionnistes du Nord et de l’Ouest des États-Unis vers ceux du Sud. Si le Nord voulait bien abolir, il ne voulait pas des Noirs affranchis, et trouvait en face des planteurs prêts à acheter cette marchandise humaine.

Indienne, musée du textile de Wesserling, Alsace.
Premier usage de la machine à égrener le coton dans une plantation du Sud des États-Unis

Pendant ce temps … en Europe

Le développement du commerce du coton profite aux ports français, faisant la fortune de communautés marchandes qui règnent sur l’activité des ports. En février 1794, la Convention nationale décide d’abolir l’esclavage dans les colonies françaises mais il faudra attendre 1848 pour que la France abolisse définitivement la traite négrière et acte la fin de l’esclavage.

Durant la guerre, les importations de coton américain sont donc stoppées temporairement, et l’Angleterre se tourne alors vers sa colonie indienne. Le gouvernement colonial britannique impose alors aux Indiens la culture intensive et prioritaire du coton. L’économie mondiale du coton devient vitale pour le pays, à tel point que chaque période d’effondrement du cours du coton entraîne la famine et la mort de milliers de fermiers dans les années 1870/90.

La France quant à elle commence à lancer la production dans son empire africain. Là où on ne cultivait le coton que pour se vêtir, l’administration française crée les « Sociétés indigènes de prévoyance » en 1893, et poussent les paysans à produire sous la contrainte.

Dans la culture du coton, les luttes pour l’émancipation et un revenu décent des petits producteurs continuent partout dans le monde, plus de 150 ans après l’abolition de l’esclavage.

C’est aujourd’hui la Chine qui en est le premier producteur mondial, devant l’Inde. Sa production mondiale avoisine les 25 millions de tonnes chaque année. La Chine communiste semble aujourd’hui adopter les mêmes stratégies que l’Europe et les Etats-Unis du XIXe siècle. Au nom de la richesse nationale, Pékin a colonisé de vastes régions et exploité des millions d’ouvriers.

Cataclysme et prise de conscience de l’exploitation humaine

par Claire Deslandes Mortier

Les règles du jeu ont changé ?

La démographie n’ayant cessé d’augmenter depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le besoin de vêtements mais surtout la création de ce besoin par la société de consommation est né. Consomme, tu seras heureux!

A la fin des années 90, un acteur entre dans la course, imposant un nouveau modèle économique, la Grande Distribution: produire à très bas coût dans des pays en voie de développement, nous parlons bien sûr du Groupe INDITEX, avec Zara et consorts. Surfant sur  les nouveaux modes de consommation et les nouveaux usages, la grande distribution  va complètement orchestrer de façon directe ou indirecte les règles du jeu de l’industrie du textile toute entière (ou presque). Délocalisation, exploitation à grande échelle de la main-d’œuvre pauvre, dont aucun encadrement social assure des conditions correctes de travail (salaires, conditions, santé, horaires,…) On produit vite et beaucoup avec cette main d’œuvre si peu chère au détriment de leurs propres vies.

On ne parle même pas de l’aspect environnemental dévastateur que l’on connaît déjà, tant les usines manquent d’encadrement pour gérer et filtrer les rejets en tout genre. 

Campagne #whomademyclothes lancé par le collectif @fashionrevolution

Le point de bascule

Le 24 Avril 2013, un immeuble à Dacca au Bangladesh s’effondre, 1138 personnes y trouvent la mort, 2500 autres sont blessées, ce fait est un événement majeur dans l’histoire du travail. Cette tragédie se distingue radicalement par ses causes et révèle les formes extrêmes de production qui se cachent derrière la mondialisation mais aussi d’être contraint à travailler au risque de sa vie.

Le bâtiment du Rana Plaza accueillait plusieurs milliers d’ouvriers travaillant pour 29 marques occidentales. Un immeuble insalubre aux fondations fragiles, combinant un trop grand nombre d’ouvriers et de machines créant des vibrations jours et nuits le fragilisant jusqu’au drame.

Dans les jours et heures qui ont précédé cette tragédie, des fissures sont apparues dans les murs du bâtiment et les travailleur.ses ont exprimé leur craintes. La Direction a dit aux travailleur.ses de retourner au travail, même lorsque les magasins de détail et les banques au rez-de-chaussée du complexe ont fermé.

Des travailleurs, dont 5000 environ travaillaient dans la peur.

Comment en est-on arrivé là?

La manifestation d’une activité combinant production de masse, hyperconcentration et… complète désindustrialisation !

23 Mars 2013 Effondrement du Rana Plaza, 1138 morts et 2500 blessés.

Contrairement aux délocalisations industrielles que l’on trouve notamment dans l’automobile, les grands distributeurs de vêtements comme H & M, Zara, Primark, Mango, ne créent pas d’usines et n’en possèdent pas sur place. Ils se limitent à donner du travail à des usines mères locales référentes qui elles-même sous-traites parfois jusqu’à plusieurs dizaines d’usines, des entrepreneurs locaux autodidactes sans représentants syndicaux. Contraints de satisfaire les rythmes effrénés des donneurs d’ordres, les conditions de travail restent loin de leur préoccupation. Pourtant ces usines ne pouvaient échapper ni aux pouvoirs publics locaux, ni aux grands donneurs d’ordre si ces derniers ne se  donnaient un minimum la peine d’être regardant sur la capacité de production de l’usine mère versus les quantités commandées…

Une connivence de tous qui a révélé au grand public les répercussions de la Fast Fashion et a contraint les marques à de meilleures pratiques… vraiment?

Après le Rana Plaza

En mai 2013, un accord contraignant sur la sécurité des usines et la prévention des incendies au Bangladesh a été signé entre les multinationales de l’habillement et les syndicats bangladais et internationaux.

Le 8 juin 2015, un fonds d’indemnisation des victimes, ouvert en janvier 2014, a recueilli la somme nécessaire pour assurer une indemnisation complète des victimes et de leurs familles.

En France, le 21 février 2017 une loi historique sur le devoir de vigilance des multinationales a été adoptée par l’Assemblée nationale.

En juin 2017, plusieurs multinationales et les fédérations syndicales internationales IndustriALL et UNI ont signé le renouvellement de l’Accord sur la sécurité des usines et les préventions des incendies.

Collectif @ethiquesurletiquette
Déclaration des droits des homme entre les mains d'Éléonore Roosevelt

Quels encadrements pour les droits humains au travail?

La Déclaration universelle des Droits de l’Homme, adoptée en 1948, est le fondement du droit international relatif aux droits humains. C’est la première reconnaissance internationale du fait que les droits fondamentaux sont des droits universels, inaliénables, inhérents à la personne humaine. Ils garantissent la dignité et le respect de la vie de chaque individu.

L’Organisation internationale du Travail (OIT) fondée en 1919, est une agence des Nation-Unies. Elle a pour mission de promouvoir les droits fondamentaux au travail, de favoriser la création d’emplois décents et de promouvoir le dialogue social dans le monde.

Le Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC) créé par les Nations Unies  en 1966. Ce texte permet aux victimes de violations des droits économiques, sociaux et culturels d’avoir accès à un recours au niveau international pour faire respecter leurs droits lorsqu’elles n’ont pas pu obtenir justice au niveau national.

Malgré ces encadrements juridiques internationaux, dans beaucoup de pays le travail forcé persiste et les conditions de travail ne respectent pas la sécurité des ouvriers.  Ceci n’est pas un cas isolé aux pays en voie de développement. Cette situation existe aussi près de chez nous dans des ateliers clandestins à Paris, dans des usines à Leicester en Angleterre, dans des manufactures de Tanger. Le Made in de proximité n’est pas une garantie sur les conditions de travail des employés.

Le saviez-vous? L’industrie du textile est le 1er employeur au monde, avec 23,6 millions d’emplois   (déclarés) à travers le monde selon l’Organisation internationale du travail (OIT). “Personne ne sait exactement combien travaillent dans le secteur non structuré, mais le chiffre pourrait   cinq à dix fois plus élevé!” affirme M.Kari Tapiola, Directeur adjoint de l’OIT.

2021, L’esclavagisme est mort… ? 

Par Nicolas Feytis

L’esclavagisme, oui, n’ayons pas peur du mot.

L’esclavagisme quand on se l’imagine, ce qui nous vient immédiatement à l’esprit c’est une imagerie barbare mais surtout très lointaine, on s’imagine des bateaux à voiles partant de bordeaux faisant escale sur les côtes africaines pour finir sur l’Isle d’Hispaniola, remplis d’africains qui finiront malheureusement leurs jours au milieu du coton sous le soleil du nouveau monde.

On pourrait se rassurer et se dire, que cette abomination est loin derrière nous et que la conscience humaine ayant retenu la leçon, avait suffisamment mûri  pour maintenir entre les hommes la paix, la sagesse et l’égalité? Oui! mais non.

Vérifions cela en trois pays, où persistent le travail forcé:

L’Ouzbékistan, L’inde et la Chine

Sur le papier ça fait presque rêver.

L’Ouzbékistan. C’était hier.

8ème producteur mondial de coton avec 1 million de tonnes.

Rien de mieux que de commencer son voyage par une bonne dictature inspirée par l’union soviétique, un endroit où l’on mitraille les manifestants par exemple. Le genre d’endroit où le chef d’État est élu à 99,99% au suffrage universel…

Jusqu’à il y a pas si longtemps, l’État Ouzbek se chargeait d’organiser les récoltes, pour le bien du pays, pour le bien du peuple évidemment.

Chaque année des centaines de milliers de personnes étaient « appelés » pour participer à ces fameuses récoltes du coton, des médecins, des  fonctionnaires…En réalité, elles n’avaient pas vraiment la possibilité de refuser cet appel.

Chaque appelé devait récolter un quota de 60 à 70 kg par jour. Ça fait beaucoup oui. Mais tenez vous bien : si le quota n’était pas respecté, des sanctions étaient alors prises à l’encontre du mauvais élève. La police pouvait à loisir les tabasser, les humilier, ou encore leur faire écrire sous la contrainte une demande de licenciement… de leur plein gré (qui demande ça ?)

Tout ça porte un nom : le travail forcé. Du travail qui aurait forcé plus d’1 millions de personnes en 2015 à quitter leur boulot pour travailler dans ces champs de coton…

Mais heureusement l’histoire semble prendre une tournure positive.

Car depuis 2019 l’État Ouzbek, sous la pression internationale serait en train de revoir son modèle et ainsi selon leur propre terme « vouloir éradiquer le travail forcé ».

L’Organisation internationale du travail (OIT) a confirmé une baisse en 2018 de 50% du nombre des travailleurs forcés qui a atteint 170.000 personnes, soit environ 7% des 2,5 millions des cueilleurs mobilisés. De quoi alimenter l’espoir des plus pessimistes d’entre nous.

L’inde. Les chaînes invisibles.

Quelques chiffres : 6 millions de tonnes de coton par an, 23% de la production mondiale.

On ne vous apprend rien, l’inde est l’un des plus gros producteurs de coton au monde.

En même temps ça fait plus de 5000 ans que l’Inde produit du coton, normal me diriez vous.

Le problème c’est que les conditions de production ont évolué…

Direction Yavatmal, appelé aussi Coton city.

Ici le coton est vendu à 51 centimes/kg ce qui revient à 600 euros de ventes par an. 200 euros de plus qu’un RSA… sur une année. Ici les gens meurent, en travaillant dans les champs.

Pour comprendre ce qui s’est passé revenons dans les années 90, une époque ou les champs de cotons sont complètement détruits par des insectes. L’impact est chaotique. L’inde introduit alors le coton OGM ultra résistant, appelé le BT cotton pour contrer cela, une plante sensé être invincible… en théorie.

L’espoir ne dure que 3 ans après quoi les insectes et les maladies sont revenus en force.

Une fois planté, plus rien d’autre ne pousse et ces cultures demandent chaque année encore plus de pesticides…Le cercle est infernal. Évidemment ils doivent racheter des graines de BT coton car bien entendu celles-ci ne peuvent pas se reproduire.

80% des plantations en Inde sont encore du BT coton, pas le choix, ils croulent sous les dettes, et ont des bouches à nourrir, Ils ne peuvent pas se permettre ni d’assainir ni d’arrêter.

Pour sauver les récoltes : ils utilisent toujours plus de pesticides…ce qui met évidemment la vie des fermiers en péril faute de moyen pour se protéger contre ces produits toxiques qu’ils manipulent quotidiennement.

Le plus horrible dans tout ça, c’est qu’ils savent qu’ils vont en mourir mais qu’ils n’ont pas le choix: ils doivent continuer à travailler pour espérer sauver leur famille de la pauvreté et de la faim.

Un échappatoire? Le suicide pour échapper à la mort douloureuse liés a la maladie, et aux dettes…

Entre 1995 et 2014, 270 000 producteurs se sont donné la mort. Le piège se referme.

Aucune chaîne visible, aucun fouet, mais une arme pointée : le BT cotton.

La Chine et le scandale des Ouïghours.

1er producteur de coton au monde avec une production annuelle de 5 millions de tonnes.

Une fois n’est pas coutume, la chine fait encore parler d’elle.

Les Ouïghours, minorité musulmane vivant majoritairement dans la province du Xinjiang, est depuis quelques années victimes de persécutions de la part du  gouvernement chinois.

Cette minorité asservie et déporté dans des camps de « rééducations » subit lavage de cerveaux torture et autres sévices…

Faisant échos aux heures les plus sombres du 20 ème siècles, cette situation n’est pas sans rappeler les goulags du petit père des peuples ou encore les camps de concentrations nazis.

Mais pour ma part le goulag me semble être la plus proche des analogies.

L’esclavagisme moderne, c’est le travail forcé.

Selon ce rapport entre 2017 et 2019, ce sont plus de 80 000 détenus dans la région du Xinjiang (au nord-ouest de la Chine), qui auraient été transférés dans des usines « appartenant aux chaînes d’approvisionnement de 83 marques connues mondialement dans la technologie, le textile et l’automobile ».

Dans ce cas extrême de déshumanisation, les ouïghours, considérés comme du simple « matériel humain » travaillent jusqu’à l’épuisement dans des conditions abominables.

De nombreuses marques (83 exactement, liste complète,  se retrouvent au cœur de ce scandale, dont Nike, qui a fait l’objet, en France, d’une plainte déposée par l’association des Ouighours de france pour “complicité de travail forcé”.

Face à ces révélations, quelques élus européens comme Raphaël Glucksmann ont pris position contre le parti socialiste chinois, non sans représailles (Glucksmann est interdit de séjours en Chine).

C’est pourquoi une traçabilité totale est absolument indispensable pour un changement de fond.

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Nous dédierons un prochain article aux leviers possibles pour améliorer les pratiques,  pour vérifier la traçabilité depuis le champ de coton, les textes, les lois, et les certifications sur lesquels vous pouvez vous reposer pour assurer des produits non issues de l’exploitation humaine.

Consciously votre,

Claire, Marion et Nicolas.

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